Le jeudi 16 janvier dernier a eu lieu le 9ème épisode de Ultra Times Chill, votre émission hebdomadaire pour discuter d’Ultra et de ses actualités ! Dans cet épisode très spécial, trois membres de la communauté se sont réunis pour discuter de l’Advisory Board et faire connaissance avec la communauté : Vito, notre fidèle animateur, mais également NWD, plus connu sous le nom de Jean-Charles, le fondateur de Ultra Times, et enfin Fabio, un membre reconnu et actif de la communauté germanophone, qui parle également français !
Découvrez ci-dessous leurs échanges autour d’Ultra, et apprenez-en plus sur les personnes qui représentent la communauté auprès d’Ultra.
Vito : Bonjour ! Aujourd’hui, nous allons traiter d’un sujet important, qui est le Community Advisory Board d’Ultra, qui a été créé il y a quelques semaines déjà. Et chez Ultra Times, nous avons la chance d’avoir non pas un, mais deux membres ! Le premier membre, vous le connaissez déjà, car il est présent chez Ultra Times depuis ses débuts, et pour une bonne raison car il en est le créateur, Jean-Charles, comment vas-tu ?
Jean-Charles : Ça va très bien aujourd’hui merci, co-fondateur d’Ultra Times même depuis bientôt 3 ans, les choses avancent vite.
Vito : Déjà ! C'est fou quand on y pense. Le second membre est peut-être plus discret mais si vous suivez Ultra régulièrement ou faites partie de la communauté allemande, il ne vous sera pas inconnu, merci à toi d’être là, Fabio comment vas-tu ?
Fabio : Bonjour, je suis très content d’être ici et je vais très bien, merci !
Vito : Super ! Alors, pour cette émission, nous allons vous donner la parole à travers une quinzaine de questions, sur environ une heure, car c'est le temps maximum dont nous disposons pour le streaming sur X. Nous allons donc faire de notre mieux et aller aussi vite que possible. Ces questions permettront à nos auditeurs de mieux vous connaître, et ainsi de mieux connaître ceux qui les représenteront dans les différentes instances ou au sein d’Ultra. Êtes-vous prêt ?
Jean-Charles : Oui, nous sommes prêts.
Vito : Les premières questions portent évidemment sur votre parcours. Pouvez-vous nous parler un peu de vous ? D'où venez-vous et quel a été votre parcours avant de rejoindre ce fameux conseil ?
Jean-Charles : Qui veut prendre la parole en premier ?
Vito : Aller Fabio, à toi l’honneur.
Fabio : Pour commencer, je suis Allemand, ou plutôt Italo-Allemand. Je fais partie de la culture allemande, mais aussi française, car j’ai vécu en France. Quand j’étais enfant, j’ai fréquenté l’école maternelle à Paris et à Aix-en-Provence. Mon père travaillait pour Thomson. Je connais bien ce nom, et je suis très heureux d’avoir Metavisio - Thomson Computing avec Ultra. Après la France, je suis retourné en Allemagne. J’ai étudié en Allemagne et travaillé dans la finance. C’est en 2011 que j’ai découvert Bitcoin. Je suis tombé dans le terrier du lapin, comme on dit en français. Fast forward jusqu’à aujourd’hui… on en parlera plus tard. En bref, voilà mon histoire.
Vito : D’accord. Jean-Charles, à toi.
Jean-Charles : Je travaille dans le digital et j’ai ma propre entreprise depuis 2009. Tout ce qui touche au Web3, Bitcoin et Blockchain remonte à 2015 pour moi. Je m’y suis vraiment plongé fin 2017, en observant la bulle et en me demandant ce qui pouvait justifier une telle valorisation. J’étais curieux et surtout séduit par la technologie blockchain, qui offre des possibilités absolument incroyables. Je me suis alors préparé, convaincu qu’il y aurait un autre cycle ou une autre bulle, car le potentiel était trop grand. En parallèle de la gestion de mon entreprise dans le digital — création de sites web, applications, SEO, marketing digital — j’ai continué à explorer cet univers. Puis, en 2020, avec l’accélération du Web3 et du marché, j’avais anticipé le mouvement et j’ai décidé de m’y consacrer à plein temps. En 2022, sachant que j’avais un œil sur Ultra depuis 2020, je me suis dit qu’il y avait une véritable opportunité à saisir. Ultra avait une vraie vision, un cas d’usage concret, bien au-delà de la simple spéculation. En plus, cela touchait au gaming, ce qui est toujours intéressant. Ultra Times a vu le jour en août 2022. Cela fait maintenant presque deux ans et demi que je suis impliqué à plein temps… enfin, presque, car j’ai encore quelques projets à gérer à côté. Mais mon objectif est de créer des synergies entre tout ce que j’ai construit en tant qu’entrepreneur et ce que j’organise avec Ultra et Ultra Times. Il y a une véritable synergie entre tout cela et une logique claire derrière.
Vito : Nous restons sur notre ligne et verrons comment les choses évoluent. On croise les doigts pour que cela aille dans la bonne direction. Jean-Charles, tu as déjà répondu à la question suivante, mais celle-ci est pour Fabio : Comment as-tu découvert le Web3 et quelles ont été tes premières impressions ?
Fabio : J’ai suivi Bitcoin pendant longtemps, mais honnêtement, je ne me souviens même pas quand le terme "Web3" a commencé à être utilisé. Je ne peux pas vraiment dire quand je me suis lancé dans le Web3, car je ne sais pas exactement quand cela a commencé. Cependant, j’étais impliqué dans des projets comme Steemit, qui est devenu ensuite Hive, une plateforme de blogging sur la blockchain. Ce n’était pas la même blockchain que Ultra, mais elles partageaient des fondements technologiques similaires, comme EOS.
Comme je ne suis pas programmeur et que je n’ai aucune expertise en cryptographie, j’ai toujours abordé les choses comme un utilisateur normal qui voulait simplement explorer et utiliser la technologie. Je n’étais pas particulièrement intéressé par le côté technique—qui a créé quoi, les détails cryptographiques, tout ça. Mon intérêt a toujours été axé sur les applications pratiques. Je voulais l’utiliser. Cela m'a aussi conduit à Ultra, parce que je pense qu'Ultra vise vraiment le grand public, et pas seulement les passionnés de crypto qui aiment jouer avec leur Ledger et MetaMask, et tout ça.
Vito : Donc, tu es plutôt orienté vers l’aspect technologique ? Que penses-tu du monde du jeu vidéo et de la blockchain ?
Fabio : À mon avis, le jeu vidéo et la blockchain sont un match parfait. C'est l'un des secteurs où je suis le plus confiant que dans 5, 10, 15, ou même 20 ans, la blockchain sera toujours présente dans le gaming. Pour les autres secteurs, on verra, mais pour le gaming, j’en suis convaincu.
Vito : Comment avez-vous découvert Ultra ? Comment avez-vous entendu parler d'Ultra ? Est-ce qu'il y a un article ou une vidéo spécifique qui vous a donné envie de vous y intéresser ?
Jean-Charles : Je ne suis pas sûr. C’était au début des années 2020. Je pense que c’était juste après le Covid. J’ai aussi regardé la vidéo d’Hasheur, comme tout le monde, mais je crois que je l'avais repéré un peu plus tôt. Je me souviens que c’était en juin, je crois, pendant l’accélération qui a eu lieu à ce moment-là. Et c'est vrai qu'assez rapidement, j’ai été séduit, même si à l’époque j’étais vraiment dans le "crypto-bro" et c’était vraiment... Oui, c’est vraiment... c’est ma période, puissante. Tu peux parler à tout le monde. Au début, tu dis que c’est cool, puis après, tu réalises que c’est vraiment cool, tu creuses encore, tu continues de suivre et tu te rends compte que c’est vraiment impressionnant. Et petit à petit, tu rentres de plus en plus dans les fondations et tu comprends les enjeux. Disons que juste après le Covid, j’ai commencé à investir dedans, je me souviens que c’était en juin, si je ne me trompe pas, quand il y a eu le début du Summer DeFi en 2020.
Vito : Et toi, Fabio ?
Fabio : Pour moi, c'était en avril 2021. J'avais investi un peu d'argent dans Theta, le projet de streaming, et pendant mes recherches, j'ai découvert qu'ils étaient partenaires d'Ultra. Je me suis dit, "Bon, je vais voir ce que c’est Ultra, peut-être qu’ils peuvent faire quelque chose". J'étais déjà un peu intéressé par Theta parce que c'était assez grand, alors j'ai fait des recherches et je pense que l'article qui m'a vraiment convaincu était une interview sur le Journal du Coin. C’était une interview en français, traduite en anglais, très très longue, où David et Nicolas expliquaient tout le projet, et ça m’a vraiment convaincu. Depuis ce moment-là, je suit le projet.
Jean-Charles : Oui, ils avaient multiplié les lives à ce moment-là, je me souviens.
Vito : Et qu'est-ce qui vous a motivé à vous impliquer activement dans la communauté Ultra ?
Jean-Charles : Personnellement, c'est Ultra Times qui a eu un grand impact sur moi, car cela avait beaucoup de sens. Avant cela, j'étais un peu dans mon coin, à gérer mes petites opérations de mon côté, un peu comme un "crypto bro". Mais j'ai rapidement compris qu'il était important de se connecter à une communauté et de tisser des liens pour être vraiment efficace sur le marché. C'est à la chute de 2022 que j'ai pensé : "Il y a encore un énorme potentiel ici, et dans les prochaines années, il va y avoir de grandes opportunités". C'est là que j'ai décidé de me rapprocher de la communauté Ultra, d'interagir avec ses membres et de voir si d'autres personnes étaient intéressées à développer ce projet. C'est à ce moment-là que, avec les six premiers fondateurs d'Ultra Times, nous avons décidé de lancer ce projet.
Par la suite, les choses ont évolué naturellement, surtout que j'avais également été très séduit par les NFT et les communautés qui se formaient autour d'eux. Beaucoup de gens se concentrent uniquement sur les têtes d'affiche des NFT et la spéculation qui les entoure, mais en réalité, cela va bien au-delà. Il existe un véritable sentiment d'appartenance, des communautés authentiques, des valeurs réelles à transmettre et à organiser autour d'une collection. C'est à ce moment-là que je me suis dit : "Ok, je vais m'engager pleinement”.
Avec le projet Ultra, on peut aller beaucoup plus loin et accomplir de grandes choses. Je me suis dit : "On va travailler, et on va appliquer tous les fondamentaux que j'avais accumulés, car je suis toujours passionné par la technologie." C'est donc une synergie de tout cela qui m'a naturellement conduit à m'investir dans la communauté, et aujourd'hui, nous en faisons partie intégrante.
Vito : Oui, et on va le rester ! Fabio ?
Fabio : Pour moi, c'était naturel. Lorsque j'ai découvert Bitcoin, je n'ai cessé d'en parler. C'est un peu pareil avec Ultra. Et vous, les Français, vous avez de la chance d'avoir une grande communauté. Nous, les Allemands, nous sommes tellement petits, on se retrouve entre nous, et j'avais le sentiment qu'il fallait que je fasse quelque chose. Sur Telegram, il y a des gens qui parlent d'Ultra, donc je vais en parler moi. Peut-être que cela grandira. Ça viendra.
Vito : Combien de personnes êtes-vous dans la communauté allemande ?
Fabio : En ce qui concerne Telegram, je pense que nous sommes environ 65 personnes. Sur Telegram, en français, vous êtes environ 7000, c'est bien ça ?
Vito : Oui, en actifs un peu moins, mais oui. Le groupe Telegram reste assez important. Concernant Ultra, nous connaissons bien la plateforme. Il y a Ultra Gaming, qui est la marketplace, mais aussi Ultra Arena, dédiée aux tournois. Quels aspects d’Ultra vous inspirent ou vous motivent le plus, sachant tout ce qui va arriver, comme le stacking, les Dapps, etc... ?
Jean-Charles : C'est difficile à dire, car tout cela est très intéressant. L'ouverture d'Ultra, même si elle peut changer les règles du jeu rapidement, a un réel potentiel. Je pense que Ultra Arena pourrait avoir un impact important, surtout avec l'essor de l'eSport, qui est aujourd’hui un pilier du gaming. Avec l'intégration du Web3, il y a de nombreuses opportunités. L'API d'Ultra Arena et toutes les possibilités de monétisation offrent un énorme potentiel.
Nous avons d’ailleurs fait plusieurs podcasts sur le sujet avec Yohan l'année dernière. Il y a une vraie opportunité de connecter plus facilement le gaming à de nouvelles technologies. Il reste encore beaucoup à développer, et l'industrie peut vraiment grandir grâce au numérique. Ultra Arena a donc de grandes perspectives.
Vito : D’accord. Fabio ?
Fabio : Je ne sais pas trop… Mais en tout cas, le jeu que j'attends avec impatience, c'est Stadium. J'ai hâte d'y jouer. Je suis un immense fan de foot !
Vito : Est-ce que tu as commencé à faire la collection des NFTs Stadium ? Ready, si je ne me trompe pas.
Fabio : Ah, je ne savais même pas qu'il y en avait ! Je ne me suis jamais vraiment intéressé aux NFTs. J'ai commencé avec Ultra, parce que leur système de mint est très fluide. Tout fonctionne bien, sans besoin de Ledger ni de MetaMask, c’est simple et efficace. J’adore l'écosystème Ultra et j’ai hâte de m’impliquer davantage, même si pour l’instant, il n’y a pas encore grand-chose à faire. Mais bientôt, il y aura Empires. Je vais sûrement investir dans des lands là-bas !
Vito : D'accord. Passons maintenant à une question sur votre première expérience. Quelle a été votre première expérience avec les jeux ou la technologie proposée par Ultra ?
Jean-Charles : Bonne question. Ma première expérience a été l’achat du token. Ensuite, le client, qui n’était accessible que par vague. J’ai eu accès à la vague numéro 3. On pouvait installer le client dès l'arrivée du mainnet, ou peut-être un peu avant. J'ai donc créé mon compte et testé Ultra Wallet. J'ai envoyé et reçu quelques coins pour voir si tout fonctionnait bien. À ce moment-là, il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire.
Vito : Si je ne me trompe pas, pendant la vague 3 il y avait déjà la Marketplace de disponible, non ?
Jean-Charles : Oui, la Marketplace a été lancée en août 2022, donc c'est tout à fait possible.
Vito : Et toi, Fabio ? Tu t'en souviens ?
Fabio : Oui, ce qui m’a vraiment impressionné au début, c'était la connexion entre Ultra Wallet et Discord. Grâce à ça, Discord reconnaissait que je possédais un NFT et me donnait accès à une salle spécifique. Ça fonctionnait super bien. Si je ne savais pas que c'était basé sur la blockchain, je n'aurais jamais deviné. L’expérience utilisateur était très fluide et naturelle.
Vito : Passons maintenant aux questions sur le Community Advisory Board. Qu'est-ce qui vous a motivé à postuler pour faire partie de ce conseil ? Et d’ailleurs, comment avez-vous intégré ce conseil ? Est-ce Ultra qui est venu vers vous ?
Jean-Charles : En fait, tout a commencé par une discussion avec l’équipe marketing d’Ultra. Ils m’ont dit qu’il y avait une place disponible dans l’Advisory Board et que, vu mon implication avec Ultra Times, cela faisait sens que je les rejoigne. Ils m'ont demandé si ça m'intéressait, j’ai dit oui, et c’est ainsi que ça s'est fait naturellement.
Fabio : Pareil pour moi.
Vito : Donc, c’est Rod qui est directement venu vous contacter ?
Fabio : Oui, il a contacté des membres qu’il voyait actifs sur X ou Telegram et qui semblaient particulièrement investis dans le projet.
Jean-Charles : Ils cherchaient des personnes motivées, prêtes à s’impliquer et à faire avancer les choses. Ce n'était pas un choix aléatoire, ils ont fait une sélection réfléchie en fonction de critères précis. Je trouve que le groupe formé est excellent, ils ont fait un très bon choix.
Vito : D'accord. Si je me souviens bien, vous êtes cinq, c’est bien ça ?
Jean-Charles : Oui, il y a nous deux, ainsi que Cole, Syotoshi et PelleSuper.
Vito : Quelle est votre mission principale en tant que membre de l’Advisory Board ? Quel est le rôle principal de ce Conseil ?
Jean-Charles : Comme Ultra l'a présenté, cela permet de réfléchir au lien entre Ultra et la communauté afin que la communication soit la plus fluide possible et pour éviter les potentielles incompréhensions. L'objectif est aussi de renforcer ce lien, car selon moi, l'un des atouts du Web3 est que la communauté y est centrale. Je vois cela comme un travail à moyen terme où, si les relations entre la communauté et le projet sont solides, il sera alors possible d'activer efficacement la communauté et de tirer parti de ses avantages dans un environnement Web3. Cela concerne les ambassadeurs, le marketing, les tests utilisateurs, et même le gaming, où une communauté est toujours nécessaire. Il s'agit vraiment de valoriser la communauté en l'écoutant. C'est mon message principal.
Vito : D'accord, donc votre rôle est de faire remonter les idées de la communauté, c'est bien cela ?
Fabio : Oui, c'est ainsi que je vois mon rôle : observer si la communauté a des questions ou des problèmes, et essayer de transmettre ces informations au Conseil ainsi qu'aux bonnes personnes en interne.
Jean-Charles : D'autant plus qu'il y a, dans la communauté Web3, des personnes très qualifiées qui peuvent véritablement apporter une expertise précieuse au Conseil. Prenons l'exemple de Rod et Gus, que l'on voit souvent et qui sont très compétents dans leur domaine, mais ils ne peuvent pas être experts en tout. Il est donc logique qu'ils s'entourent de personnes issues du Web3, qui ont les connaissances et qui peuvent dire ce qui fonctionne ou non, ce que les membres de la communauté attendent, etc. Ils sont très axés sur le secteur traditionnel, et je pense qu'ils ont raison. Mais dans le Web3, il est impossible de mettre la communauté de côté, car elle fait partie intégrante de cet écosystème et de la nature même d'une startup Web3. Ils ont donc tout intérêt à écouter et à inclure ces perspectives dans leurs décisions. Encore une fois, il y a de très bons profils dans la communauté, et je pense qu'ils peuvent en tirer d'excellents conseils.
Fabio : Je pense que c'était une très bonne idée de la part de Gus d'instaurer ce Conseil, car Gus et Rod n'ont pas l'expérience longue d'un suivi communautaire comme nous pouvons l'avoir. Ils ont parfois du mal à percevoir certains enjeux, et l'exemple de la "secret sauce" en est une bonne illustration. C'était vraiment une bonne chose d'avoir cette discussion, car nous avons pu modérer un peu, aider Ultra à comprendre pourquoi la communauté réagissait si vivement, et inversement. C'est un très bon exemple de l'utilité de cet outil.
Vito : La "secret sauce" avait créer de nombreuses attentes de la communauté. Et quand nous avons vu Gus et Rod ne pas comprendre l'importance de ce sujet, c'était perturbant. Cela rendait la situation compliquée à gérer.
Fabio : En tant que membre normal de la communauté, je réagis comme beaucoup d'autres. Et quand je vois une situation qui ne va pas, je me dis qu'on doit savoir ce qu'est réellement la "secret sauce" plutôt que de le cacher.
Vito : Y a-t-il quelque chose à ajouter, JC ?
Jean-Charles : Non, tout est bon. Passons à la suite.
Vito : Pouvez-vous partager un exemple concret où le Conseil a pu influencer ou guider une décision récente d'Ultra ? Avez-vous déjà été consultés à ce sujet ?
Jean-Charles : Pas encore officiellement, mais je vais laisser Fabio en parler.
Fabio : Concernant les échanges que nous avons eus sur la "secret sauce", si je me souviens bien, après avoir discuté avec nous, Gus a décidé de faire autre chose.
Jean-Charles : Ils ont d'ailleurs posté un message à ce sujet. À propos de ta question, il n’y a pas encore eu d’annonce spécifique, mais cela viendra. En général, lorsqu'ils décident de quelque chose, ils nous demandent notre avis avant de le mettre en place. Pour l’instant, nous étions dans une dynamique d’échange et d’action-réaction, car le projet a été lancé récemment. L'objectif reste d'assurer une communication claire et efficace sur les annonces importantes. Je ne voudrais rien affirmer de manière définitive, car ma mémoire peut me jouer des tours. C’est pourquoi j’ai laissé la parole à Fabio, mais je pense que c’est à peu près ça.
Vito : Quels sont vos espoirs pour l’avenir d’Ultra et son impact dans l’écosystème Web3 ? Fabio, est-ce que tu veux commencer ?
Fabio : Lambition d'Ultra est de devenir un géant européen du gaming. Comme Gus l’a mentionné, je ne sais pas exactement quand cela arrivera, mais peut-être dès cette année. Il a évoqué le Netflix du gaming… Ils veulent devenir un géant européen. Je suis vraiment impressionné par l’énergie que Gus apporte au projet. David et Nicolas ont leurs talents, et Gus en a d’autres : il est plus extraverti, ce qui crée un équilibre parfait selon moi. Par exemple, la collaboration avec Metavisio Thomson montre que Gus est un acteur clé en France. Il connaît du monde et possède un réseau important. Nous partageons tous le même objectif : faire grandir Ultra.
Jean-Charles : Je suis impatient de voir la sortie d’Ashes of Mankind et Empires, car cela nous permettra d’évaluer la maturité de la technologie. Des mois et des années ont passé, mais l’écosystème ne s’est pas encore totalement développé. Il est donc essentiel de tester la technologie en conditions réelles pour s’assurer qu’elle est aussi performante qu’annoncé. Il ne s’agit pas seulement de vérifier si toutes les fonctionnalités sont là, mais aussi de voir comment elles se comportent en production et avec un écosystème en pleine expansion. Ce premier cas d’usage, Ashes of Mankind, sera un test grandeur nature pour confirmer l'avance technologique d'Ultra. Ensuite, je suis impatient de voir Ultra devenir un acteur crédible à l’échelle européenne, réussir à s’institutionnaliser et à lever des fonds. Ils ont une vision forte, une technologie avancée et une pertinence indéniable dans le Web3 et la blockchain.
Pourtant, malgré tout cela, pourquoi ne voyons-nous pas encore des investissements massifs dans Ultra ? Je pense que cela changera dans les prochains mois, voire les prochaines années. Une fois que nous aurons prouvé notre capacité à passer de la théorie à la pratique, les fonds d’investissement et les investisseurs qui hésitaient encore devraient se manifester.
Si la transition entre la théorie et la pratique se fait sans accroc et que toutes les confirmations sont obtenues, les investissements afflueront. Une première levée de fonds, même modeste, pourrait enclencher une dynamique vertueuse. Il est même possible qu’Ultra attire beaucoup d’investissements, car les investisseurs prendront conscience qu’il s’agit d’une startup Web3 avec une vraie valeur ajoutée. Ultra est un projet sérieux, loin des spéculations et des tendances éphémères comme les "Bored Apes". Même dans le gaming, il y a encore beaucoup de jeux axés sur la rentabilité immédiate plutôt que sur une vraie expérience de jeu.
Un autre enjeu est de savoir si le marché suivra. Ultra propose un modèle où l’on peut tokeniser ses actifs, les revendre, les prêter… mais les joueurs y sont-ils réellement sensibles ? Pour l’instant, l’intérêt reste à prouver. C’est pourquoi trois éléments sont essentiels : la transition de la théorie à la pratique, la confirmation d’un marché favorable et l’arrivée des fonds d’investissement une fois que ces éléments auront été validés. Si ces trois conditions sont réunies, Ultra pourrait devenir la seule startup gaming Web3 réellement crédible aujourd’hui.
Fabio : Gus a déjà évoqué la question des fonds dans le dernier Reload. Je pense que des choses sont en mouvement, et j’ai hâte d’en apprendre davantage, notamment sur les montants. C’est un élément clé, d’autant plus qu’ils ont un fort ancrage aux États-Unis.
Jean-Charles : Et c’est ça dont je parle. C’est vraiment changer la catégorie où tu joues, développer ta technologie, faire ton contenu, parce que c’est toi le gagnant du Web3 Gaming, qui a tout fait pour être grand public et pertinent. Donc même si d'autres peuvent aussi pivoter, les grandes entreprises peuvent décider de pivoter, mais souvent elles ne le font pas du tout et continuent simplement à faire du farming Web3. Ce qui reste un marché de niche, et il n’y a pas de problème avec ça, car certaines personnes aiment gagner de l’argent en jouant, alors pourquoi pas ? Mais ce n’est pas du gaming traditionnel, ce n’est pas grand public. Le problème de se positionner là-dessus, et je conclus avec ça, c'est que derrière, tu ne peux pas générer de visibilité avec le Web3 et tu te retrouves dans la situation d’Ultra. C'est compliqué. Il faut équilibrer les deux, mais s'ils changent de direction, ce sera sans retour. Si le marché répond maintenant…
Vito : Pour la prochaine question, on revient au conseil. Comment vois-tu l'évolution du rôle du conseil à long terme ? Penses-tu qu’il y aura une évolution ? Est-ce que vous aurez plus de poids, plus de pouvoir ?
Fabio : Je ne sais pas. On vient juste de commencer, on a eu les premières réunions, on verra.
Jean-Charles : Si on devait faire des suppositions, peut-être qu’Ultra, en tendant vers une décentralisation du réseau, aurait un intérêt à intégrer une gouvernance ou un processus décisionnel. Ça pourrait être un scénario. Peut-être pour encadrer et contrôler l’écosystème. C'est vrai qu'Ultra est assez fermé, donc il y a un besoin de filtrer les acteurs. Peut-être qu’avoir une organisation décentralisée d’acteurs souhaitant contribuer à l’écosystème pourrait être pertinent. Ce serait un peu comme un comité consultatif, une structure extérieure à l’entreprise mais qui fait partie du Web3. Votre avis compte, il a du poids, et on décide ensemble. C’est une hypothèse, mais comme l’a dit Fabio, c’est trop tôt pour le dire, on en est juste aux débuts.
Vito : Autre question : comment la communauté Ultra peut-elle maximiser son impact sur le projet ? Si elle veut être plus active, comment pourrait-elle le faire ? Fabio, tu as une idée ?
Fabio : Pour l’instant, tout le monde a le même problème avec la tech. Si je compare Ultra aux autres écosystèmes, il n’y a pas grand-chose à y faire actuellement. Donc la communauté ne peut pas faire grand-chose à part commenter sur X (Twitter), sur Telegram, et montrer sa présence. Mais ils le savent très bien chez Ultra. Gus sait qu’il doit fournir les outils pour que la communauté puisse l’aider. Encore un peu de patience. Et pour ça, je comprends très bien le manque ressenti par la communauté. Pas par tout le monde, mais moi, je le ressens. Franchement, si Gus n’était pas arrivé en fin d’année dernière, j’étais à deux doigts de lâcher l’affaire. La communication avec la communauté n’était pas bonne au début, mais maintenant, ça a changé. Je pense que lorsqu’il y aura des jeux, du staking, le Dex, et toutes ces choses-là, il y aura suffisamment de possibilités pour que la communauté s’implique.
Jean-Charles : Je suis d’accord avec Fabio. Ils ont conscience que la communauté est importante. D’ailleurs, il suffit de rejoindre Ultra Times, on recrute en permanence pour créer du contenu. Mais c’est surtout sur la tech qu’il faut pouvoir agir et contribuer. Il manque encore les outils nécessaires. On peut déjà faire certaines choses, mais ce n’est pas assez stimulant ni intéressant pour les nouveaux venus. Il faut être patient. Probablement que le passage de la théorie à la pratique avec "Ashes of Mankind" permettra cela. Et si de notre côté, on lance des initiatives comme Ultra Tech Alliance (UTA), ça arrivera en même temps.
Vito : D’accord, donc vous répondez déjà à la prochaine question : si vous pouviez introduire une fonctionnalité innovante sur Ultra, ce serait quoi ? Fabio, tu as une idée ?
Fabio : La blockchain que j’utilise le plus et qui a le plus de transactions, c’est Hive, le blog. Par exemple, hier soir, j’ai posté un article sur Ultra Rizz. Avoir un réseau social sur Ultra, je pense que ce serait génial. Je ne sais pas si c’est faisable légalement, mais pouvoir publier du contenu et discuter d’Ultra sur un blog fonctionnant sur la blockchain Ultra, ce serait une excellente idée.
Jean-Charles : De mon côté, ce serait quelque chose qui existe déjà sur d’autres chaînes, mais appliqué au gaming. Donc, en effet, avec ces NFTs uniques, tu peux faire des combats dans des jeux avec eux. Tu peux les mettre en garantie, les échanger, les utiliser dans plusieurs jeux. Donc, il faut vraiment développer tout ce potentiel. Étape par étape, mais pour moi, tout le potentiel est là pour booster le jeu.
Vito : Je pense que c’est déjà un projet en développement, si je ne me trompe pas ?
Jean-Charles : Nous avons fait des études et des groupes de travail sur ce genre d'application, et nous allons les créer dans le futur. Pour Ultra, je ne pense pas qu’ils aient quelque chose en rapport avec ça, mais ça me semble inévitable. Inévitable parce qu'une fois que tu as un actif, un phygital, un NFT ou autre chose, tu peux l'utiliser dans un environnement où tu débloques la liquidité et la valeur qu'il représente. C’est le principe de la DeFi appliqué au gaming, la GameFi. Il y a beaucoup de choses à faire, donc ils vont le faire, nous allons le faire, et c’est là que le potentiel va se libérer. Et je veux capitaliser sur ça avec la collection Vox In Times (VIT) que nous allons faire avec Ultra Times en temps voulu.
Vito : Donc, Ultra, c’est avant tout une plateforme de jeux vidéos. Y a-t-il un jeu que tu préfères ou que tu attends avec impatience ? Fabio ?
Fabio : Je l’ai déjà dit, Stadium, mais aussi Ashes of Mankind, avec Citadel et Empires. D'abord, je dois acheter un nouvel ordinateur pour jouer à Citadel, je pense. Et je ne suis pas trop bon en shooters malheureusement, surtout qu’on doit être dans une équipe de trois. Cependant, je suis vraiment impatient. Il y a un aspect que j’attends vraiment. C’est de jouer à Empires et de payer les joueurs de Citadel Web2 qui n’aiment pas les NFT. mais ce seront mes mercenaires qui vont chercher des choses dans la Citadelle. Je pense que c’est une bonne idée.
Vito : C’est plausible en effet. On pourrait théoriquement faire ça.
Jean-Charles : C’est clair, Empires a du potentiel. Notamment parce-qu’il y a tout l’ADN du Web3 qui peut être dans le gaming grâce à ce jeu. J’en ai parlé pas mal dans les épisodes précédents de Ultra Times Chill. Pour moi, tout tourne autour de ça, car c’est ce qui va faire passer la théorie à la pratique. Et si on ne passe pas de la théorie à la pratique, alors tout s’effondre. D'un autre côté, si on passe de la théorie à la pratique, alors tout explose.
Bon, après ça peut être un environnement injuste dans lequel l’adaptation n’est pas très bien développée, ou alors c’est un peu buggé, ou c’est bon mais pas génial, ou que les fonctionnalités sont très limitées, ou ça prend deux ou trois ans avant d’avoir vraiment toute la proposition de valeur. Donc, ça c’est plutôt mauvais. Ce n’est pas une bonne idée, mais c’est encore en cours, c’est encore agaçant parce qu’on ne sait pas trop quoi en penser.
Mais tout va dépendre de ça parce qu’après il y aura des NFTs, qu’on pourra réutiliser dans d’autres jeux, et ainsi faire d’autres choses. Ça nous permettra aussi de débloquer tout ce qu’on fait avec Ultra Times. Donc, toute la valeur pour moi, 7 ans de R&D équivaut à Empires. Et on verra ce que ça va donner et on attendra.
Vito : As-tu essayé la Dapps qui est arrivée la semaine dernière ?
Jean-Charles : Non, les quêtes se sont terminées avant que j'ai eu le temps d'essayer.
Fabio : Non, je n’ai pas mis mes pieds dedans. J’ai vu les présentations. J’ai connecté mon wallet, mais après j’ai décidé d’arrêter. Je ne veux rien d’autre qu’Ultra. Je suis vraiment curieux de voir l'avis de toutes les personnes qui vont affluer, parce qu’à mon avis, Ultra va amener beaucoup de gens qui, jusqu'à présent, n’ont jamais eu de contact avec une blockchain.
Et à mon avis, si tu entres dans la blockchain avec Ultra et que tu fais ton premier mint sur Ultra, que tu envoies un coin ou un NFT à un ami, et si quelqu’un te montre ce que c’était pour faire la même chose avant, ce sera comparable à ce qu'était Internet avec modem contre le WiFi maintenant, ça n’a plus rien à voir.
Jean-Charles : Non, c’est clair, le fait de nourrir son portefeuille pour payer les frais de gaz, ça détruit tout. Parce que le gars, tu dois lui expliquer qu’il doit mettre de l’éther ou tout autre token de la blockchain, un token natif pour le gaz, avant de faire quoi que ce soit. Donc ça veut dire qu’il faut acheter ce token avec une carte bancaire, probablement sur un CEX, sauf que sur le CEX, tu dois faire une vérification KYC. C’est fou, et ça change tout.
Fabio : Ce sont des choses que les utilisateurs normaux ne comprennent pas, mais par exemple, cette histoire de création gratuite de compte, c’est déjà quelque chose de révolutionnaire. Par exemple, j'étais sur Hive, le blog. Ils ont le même problème avec le coût sur Hive pour créer un compte. Donc là, quelqu’un doit le financer. Ultra ne le fait pas. C'est un processus d'intégration, gratuit, sans obligation d'achat. Cela exploite vraiment le potentiel du marché de masse. Ils ont maintenant tous les outils. Il faut maintenant attendre les jeux et les utilisateurs, mais cela arrivera bientôt.
Vito : Il est vrai que l'application décentralisée doit passer par MetaMask. Est-ce vraiment gênant sachant qu'elle est conçue pour les adeptes du Web3 ? Je ne sais pas. Ont-ils compris cela et décidé de l’enlever pour faire autrement ? C'est la question que je me pose. Mais tant que nous avons cette structure, nous devons passer par MetaMask. Nous ne ferons pas venir les joueurs Web2 de cette manière, c'est certain.
Fabio : Empires n'est pas destiné au Web2. Mais peut-être que je suis minoritaire dans ma vision. Je connais MetaMask, je connais Ledger, je suis capable d'utiliser ces outils, mais je trouve cela agaçant. Et je pense que beaucoup de gens, même s’ils n’ont pas de problème à le faire, trouvent ça un peu contraignant.
Jean-Charles : Les gens le font parce qu’ils ont une motivation, mais sans garantie financière ou sans être sûr de prendre du plaisir à jouer, cela peut décourager. Même si le jeu est excellent, il y a beaucoup de barrières au départ.
Vito : Dernière question : un mot pour décrire votre expérience avec Ultra jusqu’à présent ? C'est une question large, cela peut concerner la blockchain, la plateforme, un jeu…
Fabio : Pour ma part, je dirais "patience". J’ai dû être très patient jusqu’à maintenant. J’espère que cela va bientôt changer.
Jean-Charles : Dans ce domaine, c'est parfois douloureux, frustrant. Très frustrant. C'est un parcours difficile. Un jour, j’en parlerai ouvertement quand ils auront pris de meilleures décisions. Cela fait presque trois ans qu'il faut tenir bon. Heureusement, comme Fabio et Gus l'ont mentionné, les choses ont accéléré, et cela nous a donné un coup de pouce.
Mais le marché lui-même est brutal, donc nous subissons une double peine. Beaucoup de gens dans la communauté sont dans une situation difficile. Certains, comme Ultra4Life, ont complètement disparu. Patrick est injoignable depuis six mois, plus aucune nouvelle. Certains ont tout misé sur les UNIQs, par passion, et ont tout perdu. On parle souvent des belles réussites, mais en coulisses, certains ont payé un lourd tribut. Des figures controversées comme Lord Woo ou Harry Walnuts peuvent sembler extrêmes, mais ils ont probablement vécu des moments très difficiles.
Ils ont attiré beaucoup de monde dans le projet en pensant que c’était une opportunité incroyable. Peut-être qu’ils ont fini par abandonner. La nouvelle direction n’a pas forcément conscience de tout cela, car ils n’étaient pas là à l’époque. Le marché crypto est violent, les marchés baissiers sont particulièrement brutaux, et Ultra est une violence dans la violence. C'est une expérience éprouvante. Nous verrons jusqu’où cela ira.
C’est pour cela que je disais tout à l’heure : ça passe ou ça casse. Mais si nous devons encore intégrer des éléments parce que l’adaptation n’est pas prête ou qu'il manque des fonctionnalités, cela risque d’être compliqué. On voudrait avancer sur autre chose. Mais parfois, malheureusement, on doit passer à autre chose, ou accélérer, parce qu’on continue à construire et à prouver qu’on est là, malgré tout.
Et ce qui est fou, c’est qu’on bosse, on avance, on produit… mais au lieu d’avoir des résultats, c’est l’inverse qui se produit. On est très liés à l’action du prix, au prix du token, mais à côté, on a des fonctionnalités qui peinent à décoller. C’est vrai qu’Ultra y met beaucoup d’énergie, et ce n’est pas qu’on n’a aucun résultat… Mais parfois, on a l’impression que si on n’avait rien fait, ça aurait été mieux. Alors, on espère toujours que ça va finir par payer, mais si ce n’est pas le cas, on se demandera : est-ce qu’on aurait dû faire tout ça ? On doit vivre avec cette incertitude et malgré tout, garder la motivation en se disant que ça va venir.
Mais pour finir sur une note positive : Ultra nous fait grandir à tous les niveaux. Perso, le gaming et le Web3, c’est vraiment deux écosystèmes et deux technos hyper excitantes. En plus, l’IA commence à s’y intégrer petit à petit, et franchement, c’est super motivant de se dire qu’on participe à quelque chose d’énorme.
Vito : On va vite être fixés. Dans 6 à 12 mois, d’ici la fin de l’année, on ne reconnaîtra plus Ultra. Ça aura pris une toute autre dimension. On l’espère. On verra bien si on continue ou pas.
Fabio : Et puis, il y a la communauté. C’est pour ça que le cap est super important. On est comme les autres membres de la communauté, et moi, par exemple, je comprends très bien Harry Walnuts. Ultra prend vraiment au sérieux l’écoute de ses membres, même les plus critiques, et ça, c’est rare.
Vito: D’accord. Nous arrivons à la fin de cet Ultra Times Chill. Merci à tous.